« 5 euros, ce n’est pas assez » : combien donner aux pompiers et aux facteurs pour leur calendrier 2026

Chaque fin d’année en France, un rituel bien connu reprend vie. Pompiers et facteurs sillonnent les rues pour proposer leur calendrier, un objet parfois décoratif, parfois pratique, mais surtout symbolique. Derrière cet achat, c’est avant tout un geste de soutien et de reconnaissance envers celles et ceux qui œuvrent quotidiennement pour le public. Mais une question revient souvent : quelle somme donner sans paraître trop modeste ni excessive ?

Une tradition profondément ancrée

Depuis des décennies, les Français voient arriver pompiers et facteurs à la porte pour leur proposer leur calendrier annuel. Si aucun tarif n’est officiellement imposé, le montant du don n’est pas anodin. Il reflète une forme de gratitude envers un service essentiel et un lien humain précieux.

Pour les pompiers, ce moment est d’ailleurs particulier. Comme le rappellent les Pompiers de Paris, c’est l’une des seules occasions pour eux de rencontrer les habitants en dehors des interventions d’urgence. Les dons récoltés sont intégralement destinés aux œuvres sociales de la brigade.

Combien donner aux pompiers en 2026 ?

Officiellement, les pompiers sont les seuls autorisés à vendre leur calendrier. Ils doivent se présenter en tenue professionnelle et pouvoir montrer leur carte si nécessaire.

Même si chacun donne selon ses moyens, il existe tout de même un seuil de générosité recommandé. Le coût de fabrication du calendrier s’élève à deux ou trois euros. Donner moins de dix euros apparaît donc difficilement justifiable.

Beaucoup estiment qu’un billet de cinq euros n’est pas suffisant. Un don d’au moins dix euros permet non seulement de couvrir le coût de l’almanach, mais aussi de soutenir les actions de solidarité dont bénéficient les familles de sapeurs-pompiers.

Les facteurs : une tradition tolérée

Les facteurs ne disposent pas d’un droit officiel de vente comme les pompiers, mais une tolérance existe depuis longtemps. Ils peuvent proposer leur calendrier en dehors de leurs heures de service, en tenue et avec leur carte professionnelle.

Là encore, le montant reste libre. En général, les dons se situent entre cinq et dix euros selon les régions, la qualité du calendrier ou les habitudes locales.

Et les éboueurs ?

La situation a changé pour les agents chargés de la collecte des déchets. Dans certaines grandes villes comme Paris, la vente de calendriers en porte-à-porte a été interdite. Cependant, dans d’autres communes, cette tradition subsiste et les éboueurs peuvent encore proposer leur almanach.

Si c’est le cas chez vous, les montants donnés sont similaires à ceux des facteurs.

Attention aux arnaques

La période des calendriers attire malheureusement aussi les personnes mal intentionnées. Certains se font passer pour des pompiers, des facteurs ou des éboueurs pour soutirer de l’argent ou entrer dans les domiciles.

Voici les bons réflexes à adopter :

  • Toujours demander la carte professionnelle.
  • Ne jamais faire entrer un inconnu chez soi.
  • En cas de doute, contacter la mairie ou la caserne locale.
  • Signaler immédiatement les comportements suspects aux autorités.

Chaque année, des personnes vulnérables se font dérober des biens de valeur à cause de faux vendeurs de calendriers. La prudence reste donc indispensable.

Un geste simple, mais précieux

Au-delà du montant, acheter un calendrier est surtout une manière de remercier celles et ceux qui travaillent dans l’ombre pour assurer la sécurité, le courrier ou la propreté des villes. Dix euros, quinze euros ou davantage selon vos moyens, l’important est de conserver l’esprit de cette tradition : un geste de soutien et de proximité.

Souvent, quelques euros de plus font toute la différence pour les œuvres sociales des pompiers ou pour améliorer les conditions de travail des personnels municipaux.

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