Canicule : l’astuce oubliée qui rafraîchit mieux qu’un ventilateur classique et coûte beaucoup moins qu’une climatisation
Quand la chaleur devient insupportable, notre premier réflexe est souvent de penser à la climatisation. Pourtant, une méthode simple et ancienne pourrait bien vous offrir un confort similaire… pour une fraction du prix et sans bruit.
Cette semaine encore, plusieurs régions sont placées en vigilance canicule. Les volets sont fermés, les ventilateurs tournent, mais l’air reste lourd. La climatisation, bien qu’efficace, reste coûteuse à l’achat et à l’usage, et n’est pas toujours possible à installer. Alors, quelle alternative adopter ?
Et si la solution se trouvait dans un objet que nos grands-parents utilisaient déjà chaque été ?
Le grand retour du ventilateur de plafond
Avant l’ère des climatiseurs portables, il trônait fièrement au centre de nombreuses pièces. Le ventilateur de plafond revient aujourd’hui sur le devant de la scène, grâce à son efficacité, son faible coût et sa discrétion.
Contrairement aux ventilateurs classiques qui brassent l’air à hauteur du sol, le ventilateur de plafond crée un flux d’air homogène dans toute la pièce. Résultat : une sensation de fraîcheur ressentie de 3 à 8 degrés de moins, même si la température réelle ne change pas. Il couvre aussi une plus grande surface : une seule installation peut rafraîchir efficacement une pièce de 20 à 30 m². Certains modèles disposent même d’une fonction réversible pour redistribuer la chaleur en hiver.
Un allié économique et écologique
Côté consommation, la différence avec la climatisation est frappante : entre 15 et 75 watts pour un ventilateur de plafond contre 500 à 2000 watts pour un climatiseur. À l’usage, cela représente moins de 10 euros d’électricité par mois. L’investissement initial reste abordable, avec des modèles de base à partir de 50 euros et des versions haut de gamme autour de 150 euros, bien en dessous du prix moyen d’un climatiseur mobile.
Autre avantage : il ne nécessite pas de gaz réfrigérant, génère peu de bruit et demande très peu d’entretien.
Pourquoi l’avons-nous oublié ?
Dans les années 2000, la popularité croissante des climatiseurs a relégué le ventilateur de plafond au second plan, souvent jugé démodé. Mais avec la hausse des prix de l’énergie, la multiplication des épisodes de canicule et la prise de conscience écologique, il retrouve peu à peu sa place dans les foyers.
Comment bien le choisir ?
- Adapter le diamètre à la taille de la pièce : 70 à 90 cm pour moins de 10 m², 105 à 120 cm pour 10 à 20 m², et 130 cm ou plus au-delà.
- Privilégier un nombre suffisant de pales avec une inclinaison de 12 à 15 degrés.
- Opter pour un moteur à courant continu pour plus de silence et une consommation réduite.
- Choisir un design adapté à votre intérieur, avec éventuellement une télécommande ou un pilotage via smartphone.
Conclusion
Le ventilateur de plafond ne remplacera pas totalement un climatiseur en cas de canicule extrême, mais il permet de mieux supporter la chaleur, pour un coût réduit et un impact environnemental minimal. Parfois, les solutions les plus efficaces ne sont pas les plus récentes, mais simplement celles que l’on avait mises de côté.
