Il commande pour 42 € sur Temu… et reçoit une amende de 618 € : une mauvaise surprise qui en dit long

Ce qui devait être une simple commande en ligne s’est transformé en véritable cauchemar administratif pour un acheteur européen. Pensant faire une bonne affaire sur Temu, il a dépensé à peine 42 euros pour quelques articles du quotidien. Trois mois plus tard, au lieu de recevoir son colis, il s’est retrouvé avec une facture salée de 618 euros à régler… imposée par la douane.

Une commande banale… jusqu’à la saisie

L’homme, qui a témoigné dans la presse italienne, avait commandé des objets simples : ballons d’anniversaire, t-shirt, maillot de bain, éponges et pince à cheveux. Une commande sans prétention, livrée depuis la Chine comme des millions d’autres.

Mais à son arrivée sur le sol italien, le colis a été intercepté par les services des douanes. En cause : certains produits présentaient des motifs inspirés de licences Disney, notamment Monstres et Cie et Vice-Versa. Ces dessins n’étaient pas autorisés et ont été considérés comme des contrefaçons.

Le client devient “importateur de contrefaçons”

Ce que peu d’acheteurs savent, c’est que légalement, toute personne qui commande un produit depuis un pays tiers devient importateur. Même si l’achat est fait en toute bonne foi, la responsabilité juridique repose sur l’acheteur.

Dans ce cas précis, l’acheteur s’est donc retrouvé accusé de violation du droit de la propriété industrielle et du droit d’auteur. Résultat : une amende de 618 euros, parfaitement conforme à la législation italienne qui prévoit des sanctions allant de 300 à 7 000 euros pour ce type d’infraction.

Temu dans la tourmente

Alertée par les médias italiens, Temu a rapidement réagi, en retirant les produits incriminés et en affirmant coopérer avec les autorités. Néanmoins, cette affaire met en lumière une réalité : sur les marketplaces internationales, les contrôles sont souvent insuffisants, et le risque pour l’acheteur est bien réel.

Depuis son arrivée en Europe en 2023, Temu connaît une croissance fulgurante : plus de 115 millions d’utilisateurs actifs, dont près de 16 millions en France. Son succès repose sur des prix cassés et une offre pléthorique… mais aussi sur une chaîne d’approvisionnement complexe où la vérification de l’authenticité des produits peut être défaillante.

Un encadrement légal en préparation

Cette affaire intervient dans un contexte de renforcement législatif. En France, la loi “anti-fast fashion”, adoptée en 2025, vise à encadrer les géants comme Temu et Shein. L’objectif : plus de transparence sur la provenance des articles, et des règles plus strictes pour éviter les dérives liées aux produits contrefaits ou non conformes.

Un rappel important pour les consommateurs

Ce cas est un rappel brutal mais nécessaire : sur Internet, les bonnes affaires peuvent parfois coûter beaucoup plus cher que prévu. Lorsqu’un colis est intercepté par la douane, l’acheteur est considéré comme responsable, même si la contrefaçon vient du vendeur.

Conseil : avant de commander sur des plateformes internationales, vérifiez l’origine des produits et la réputation du vendeur. Méfiez-vous particulièrement des articles portant des logos de grandes marques ou de personnages célèbres proposés à prix cassé.


En résumé : une commande à 42 € sur Temu peut se transformer en une amende de 618 € si les produits sont contrefaits. La vigilance reste votre meilleure protection.


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