Noël 2025 : ces produits en supermarché qui voient leurs prix exploser jusqu’à sept fois
Les fêtes de fin d’année approchent et, comme toujours, l’excitation se mêle à une certaine appréhension au moment de passer en caisse. Entre l’inflation persistante, les dépenses de cadeaux et les repas généreux, Noël pèse lourd sur le budget des ménages. Et pourtant, une vigilance supplémentaire s’impose cette année encore : certains produits très populaires à Noël sont vendus à des prix largement gonflés.
Un budget de Noël au plus bas depuis 2017
Selon une étude CSA Research pour Cofidis publiée début novembre, les Français prévoient de consacrer en moyenne 491 euros aux fêtes de Noël 2025. Ce montant est légèrement inférieur à celui de 2024 et représente même le budget le plus bas observé depuis 2017.
Dans le détail, ce sont les cadeaux qui absorbent la plus grande partie de la dépense avec 291 euros en moyenne, suivis par le repas de fête avec 123 euros. Un contexte économique tendu qui incite à regarder chaque dépense de plus près.
Mais malgré ces contraintes, certains industriels n’hésitent pas à profiter de la période pour proposer des produits… nettement plus chers que d’habitude.
Quand les produits « spécial fêtes » deviennent prétextes à hausse de prix
Depuis plusieurs années, l’association Foodwatch examine les prix des produits proposés dans les rayons durant les fêtes de fin d’année. Et chaque année, les mêmes dérives réapparaissent. Des articles ordinaires se retrouvent soudain vendus deux, trois, voire jusqu’à sept fois plus cher, simplement parce qu’ils sont reconditionnés en format « festif ».
L’un des exemples les plus flagrants est celui de la confiture de figue « spéciale foie gras ». Le petit pot de 46 g vendu 1,69 euro revient à 33,80 euros le kilo. Pourtant, sa composition est très proche d’une confiture de figue classique vendue presque six fois moins cher. Son seul caractère exceptionnel réside dans son emballage et son placement stratégique à côté des produits haut de gamme.
Ce type de stratégie marketing fonctionne très bien, car pendant la période de Noël, les consommateurs sont souvent pressés, stressés par les préparatifs et un peu moins attentifs aux détails.
D’autres exemples de prix gonflés
La confiture n’est pas un cas isolé. En 2024, Foodwatch avait déjà dénoncé des produits aux tarifs démesurés, comme une crème de vinaigre balsamique vendue 4,50 euros pour 60 ml, soit 75 euros le litre.
Rien n’explique une telle différence si ce n’est l’appellation « pour les fêtes » et un conditionnement miniature qui donne l’impression de sophistication.
Chaque année, de nombreuses références subissent la même inflation déguisée. Les industriels savent que les achats liés à Noël bénéficient d’une indulgence que n’ont pas les produits du quotidien.
Comment éviter les pièges dans les rayons de Noël ?
Même si la période incite à la générosité, quelques réflexes simples peuvent vous éviter de payer trop cher.
1. Toujours vérifier le prix au kilo
C’est la seule donnée qui permet une vraie comparaison entre deux produits, quelle que soit la taille du contenant.
2. Comparer les versions « spécial fêtes » avec les produits classiques
Si la composition est identique, le surcoût n’est souvent pas justifié.
3. Privilégier les marques habituelles
Les petits formats décorés donnent l’illusion de produits premium, mais ce n’est pas toujours la réalité.
4. Prendre quelques minutes pour planifier ses achats
Une liste bien faite éloigne les achats impulsifs, souvent les plus coûteux.
En conclusion
Noël reste un moment de partage et de plaisir, mais il ne doit pas être synonyme de dépenses démesurées. En restant attentifs aux prix et en comparant les produits, les consommateurs peuvent profiter des fêtes sans se laisser piéger par des emballages séduisants ou des promesses marketing.
La magie de Noël, elle, n’a pas besoin d’un surcoût pour exister.
