3500 € d’amende si vous mettez un pied sur cette plage interdite depuis 30 ans

L’été est enfin là. Avec lui, les envies d’évasion, de soleil, de sable chaud et de plages paradisiaques se font plus fortes. Mais si vous planifiez vos vacances en Méditerranée, et plus précisément en Sardaigne, une mise en garde s’impose : certaines plages ne sont plus accessibles… et s’y aventurer pourrait vous coûter très cher.

La tentation du sable rose

La Sardaigne, joyau italien en mer Méditerranée, attire chaque année des milliers de voyageurs en quête de paysages sublimes. L’île est réputée pour ses plages spectaculaires, son eau cristalline, ses villages pittoresques, mais aussi pour une curiosité naturelle unique au monde : la plage rose, ou spiaggia rosa.

Située sur l’île de Budelli, dans l’archipel protégé de La Maddalena au nord-est de la Sardaigne, cette plage tire sa couleur si particulière de la présence de micro-organismes, de coquillages et de coraux broyés. Pendant des années, elle a fasciné les visiteurs venus du monde entier… jusqu’à ce que sa popularité menace gravement son écosystème.

Une protection stricte… sous peine d’amende

Pour préserver ce joyau naturel, les autorités italiennes ont pris une décision radicale : interdire l’accès à la plage depuis plus de 30 ans. Marcher sur le sable rose ou s’y baigner est désormais passible d’une amende pouvant atteindre 3500 euros.

Cette interdiction vise à stopper l’érosion, limiter les déchets et empêcher la disparition progressive du sable coloré qui faisait tout le charme du lieu. Les visiteurs peu scrupuleux qui emportaient des poignées de sable en souvenir ont aussi contribué à la dégradation de ce site exceptionnel.

Peut-on encore voir la plage rose ?

Bonne nouvelle pour les curieux : il est encore possible d’admirer la spiaggia rosa, mais uniquement à distance. Des excursions en bateau permettent de faire le tour de l’île et d’observer la plage depuis la mer. Il existe également un sentier de randonnée balisé qui offre une vue panoramique depuis une passerelle surélevée.

Ces solutions permettent de profiter du paysage sans nuire à l’environnement fragile de l’île. Car c’est tout l’enjeu de cette mesure : concilier tourisme et préservation.

L’Europe, un continent aux mille plages

Heureusement, si la plage rose est hors d’accès, l’Italie et l’Europe en général regorgent d’alternatives tout aussi séduisantes. En Sardaigne, la Costa Smeralda, Cala Luna, Villasimius ou encore la Costa Paradiso sont autant d’endroits qui ravissent les amateurs de farniente et de nature.

Et si vous cherchez d’autres destinations balnéaires cet été, pensez à la Grèce, au Portugal, à l’Espagne (Majorque, Minorque, les Canaries), ou encore à la Croatie, dont les plages rivalisent de beauté.

Respecter les lieux que l’on visite

Partir en vacances, c’est aussi une opportunité de devenir un voyageur plus conscient. Sur toutes les plages, même accessibles, quelques gestes simples peuvent faire la différence : ne pas laisser de déchets, éviter les crèmes solaires nocives pour les fonds marins, ne pas toucher aux coraux ou ramasser des souvenirs naturels. Ces précautions, anodines en apparence, protègent la biodiversité et assurent la beauté des lieux pour les générations futures.


Conclusion : Si vous avez la chance de partir en vacances cet été, laissez-vous séduire par les trésors de la Méditerranée… mais soyez vigilant. Certaines merveilles, comme la plage rose de Budelli, sont si précieuses qu’elles doivent rester inaccessibles pour mieux survivre. Une règle à respecter… sous peine d’une lourde amende, mais surtout par respect pour la nature.


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