Coup dur chez Leclerc : ces célèbres chocolats disparaissent des rayons pour Noël, voici pourquoi
Les fêtes de fin d’année sont traditionnellement synonymes de rayons débordants de papillotes, de coffrets gourmands et de chocolats iconiques. Pourtant, cette année, un grand absent fait parler de lui chez Leclerc. Les consommateurs attentifs ont déjà remarqué une anomalie dans les gondoles festives : certains chocolats Lindt, et notamment les très appréciés Lindor, manquent à l’appel. Une absence qui n’est pas due au hasard, mais à un bras de fer commercial d’une rare intensité.
Une saison de Noël marquée par une rupture inattendue
Chaque année, les rayons chocolatés se transforment en véritables vitrines de tentation. Toutefois, Noël 2025 déroge à la règle. De nombreux magasins Leclerc ont choisi de retirer certaines références Lindt, dont les chocolats Pyrénéens et les coffrets Champs-Élysées. Une décision qui surprend à l’approche de la période la plus lucrative du secteur.
Cette absence soudaine met en lumière un conflit tarifaire important entre l’enseigne française et le chocolatier suisse. Selon les déclarations de Michel-Édouard Leclerc, Lindt aurait demandé une hausse tarifaire considérée comme excessive, au point de devenir inacceptable pour l’enseigne.
Un désaccord tarifaire qui fait trembler les rayons
Derrière cette rupture, c’est toute une guerre des prix qui se joue. Lindt, comme d’autres industriels du secteur, aurait réclamé une augmentation significative liée aux coûts de production. Leclerc, fidèle à sa politique de prix bas, a refusé fermement. Résultat : plusieurs références disparaissent des linéaires, au grand désarroi des amateurs de chocolat fondant.
Pour l’enseigne, il s’agit d’un choix stratégique assumé. Leclerc revendique la défense du pouvoir d’achat des consommateurs, un argument central en période d’inflation persistante. En refusant les hausses tarifaires jugées déraisonnables, le distributeur cherche à maintenir des prix accessibles, quitte à renoncer à certaines marques prestigieuses.
Une enseigne déjà en pleine mutation
Ce conflit survient dans un contexte plus global de restructuration pour Leclerc. Récemment, un magasin Leclerc Sport près de Metz a fermé définitivement ses portes après une liquidation totale du stock. Ce retrait du secteur sportif illustre la volonté de l’enseigne de recentrer son activité et de resserrer ses priorités, dans un marché de plus en plus compétitif.
L’affaire Lindt s’inscrit donc dans une dynamique plus large où Leclerc assume des décisions radicales pour stabiliser son modèle économique.
Une bataille qui redessine les rapports de force
La tension entre Leclerc et Lindt dépasse la simple absence d’un produit saisonnier. Elle révèle une transformation profonde du paysage de la grande distribution. Les grandes marques, autrefois incontournables, ne bénéficient plus de la même marge de manœuvre. Les enseignes, de leur côté, n’hésitent plus à remettre en question des partenariats historiques si les conditions ne correspondent plus à leurs attentes.
Toutefois, la rupture n’est pas totale. Certains magasins Leclerc pourraient proposer quelques références Lindt, mais de manière très limitée. Une situation qui incitera peut-être les consommateurs à se tourner vers des chocolatiers alternatifs, des marques artisanales ou des coffrets premium moins connus mais tout aussi savoureux.
Vers un retour des Lindor dans les rayons ?
Difficile de savoir si la tension se résorbera rapidement. Mais une chose est sûre : la période de Noël perd un de ses classiques chez Leclerc. Face au mécontentement de certains clients, Lindt pourrait être contraint de revoir ses exigences tarifaires pour rétablir une présence complète dans les rayons français.
En attendant, cette affaire met en lumière un tournant dans la relation entre distributeurs et fournisseurs. Et rappelle que, même dans l’univers sucré du chocolat, les négociations peuvent parfois laisser un goût amer.
