En 2026, la taxe des ordures ménagères change : voici ce qui va remplacer la TEOM et ce que vous pourriez payer

La taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM), que des millions de foyers payent chaque année, vit ses dernières heures. Après avoir connu une hausse notable en 2023, elle disparaîtra en 2026 pour laisser place à un nouveau système, plus équitable selon les collectivités : la tarification incitative.

L’idée est simple : moins vous jetez, moins vous payez. Mais comment cela va-t-il fonctionner concrètement ? Et surtout, combien cela pourrait-il vous coûter chaque mois ?


Un nouvel impôt basé sur vos déchets réels

À partir de 2026, le montant de votre taxe sera calculé en fonction de la quantité réelle de déchets que vous produisez.
Trois méthodes pourront être utilisées par les communes :

  • Le nombre de levées de votre bac
  • Le poids de vos ordures
  • Le volume de votre conteneur

La plupart du temps, une part fixe restera identique pour tous les foyers, à laquelle s’ajoutera une part variable directement liée à vos habitudes de tri. Résultat : si vous réduisez vos déchets et triez mieux, votre facture baisse.


Qui pourra mettre en place cette tarification ?

Seules certaines structures locales pourront instaurer ce système :

  • Les communes assurant la collecte
  • Les syndicats de communes ou syndicats mixtes
  • Les intercommunalités à fiscalité propre

Une décision officielle devra être prise avant le 15 octobre pour une application l’année suivante. Dans les zones urbaines denses, la mise en place pourrait être plus progressive, notamment à cause des contraintes liées au logement collectif.


Des garde-fous pour éviter les hausses brutales

Pour éviter une explosion des coûts, la loi encadre strictement la transition :

  • Première année : la taxe totale ne pourra pas augmenter de plus de 10 % par rapport à l’année précédente.
  • Part variable : elle devra représenter entre 10 % et 45 % du total.

Si ces conditions ne sont pas respectées, les tarifs précédents seront automatiquement reconduits.


Concrètement, combien pourriez-vous payer ?

Prenons un exemple :

  • Un petit bac de moins de 500 litres pourrait être facturé 1,50 € par litre et 3 € par levée.
  • Un bac plus grand aurait un prix au litre plus bas, mais un coût à la levée plus élevé.

Certaines communes pourraient aussi appliquer des tarifs différents selon le type de déchets (verre, organiques, carton…).


Une phase test avant la généralisation

Les collectivités auront la possibilité de tester la tarification incitative sur une partie de leur territoire pendant quelques années avant de l’étendre à tous les habitants. Cette période permettra d’ajuster les tarifs et méthodes pour une facturation plus juste.


En résumé, cette réforme vise à responsabiliser chaque foyer : plus vous réduisez vos déchets, plus vous économisez. Un changement qui pourrait modifier profondément nos habitudes de consommation… et peut-être faire du bien à notre portefeuille et à la planète.

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