Le loyer scandaleux de cet appartement sans fenêtres choque les internautes : « On dirait un film d’horreur »

Alors que les loyers ne cessent d’augmenter partout dans le monde, certaines annonces immobilières dépassent l’entendement. La dernière en date ? Une chambre mise en location dans un entrepôt reconverti à Melbourne, en Australie, qui a provoqué un véritable tollé sur les réseaux sociaux.

Un logement au style… post-apocalyptique

Sur la photo publiée sur Facebook Marketplace, on découvre une pièce sans fenêtre, aux murs recouverts de palettes en bois et simplement meublée d’un matelas nu posé à même le sol. L’ambiance rappelle davantage celle d’un décor de film d’horreur que celle d’un appartement confortable.

Proposée à 750 dollars australiens par mois — soit environ 425 euros —, cette “chambre” fait partie d’un entrepôt reconverti en colocation dans le quartier de Brunswick, au nord de Melbourne.

Un propriétaire « créatif » qui tente de séduire les locataires

Dans son annonce, le propriétaire décrit fièrement le lieu comme un espace “idéal pour les artistes et les créatifs” cherchant “un cadre atypique qu’ils peuvent s’approprier”. Il vante même “la liberté de faire ce qu’on veut de cet espace” et “la joie de vivre entouré de personnes créatives”.

Mais pour les internautes, difficile de voir autre chose qu’un décor sinistre.
Sur les réseaux, les réactions ont fusé :

“On dirait littéralement une salle de torture sortie d’un film d’horreur.”
“Génial, j’ai toujours rêvé de vivre dans un donjon !”

Face au buzz, même le Daily Mail britannique a relayé l’histoire.

Quand le marché locatif pousse à l’absurde

Cette annonce illustre une tendance inquiétante : la pénurie de logements et la flambée des loyers poussent certains propriétaires à proposer des biens indécents — et parfois dangereux — à des prix exorbitants.

Le phénomène ne se limite pas à la France ou à l’Australie : dans de nombreuses grandes villes, la crise du logement transforme le marché locatif en terrain de chasse pour les plus opportunistes.

Un choix par défaut pour certains

Malgré les critiques, certains internautes ont relativisé :

“Je connais des gens qui ont vécu dans des endroits comme celui-ci et qui ont adoré.”

Pour eux, ce type de logement peut représenter une alternative économique ou un projet d’aménagement progressif. Les entrepôts transformés en habitations peuvent en effet être rénovés au fil du temps, à moindre coût.

Mais pour beaucoup, cet exemple reste symptomatique d’un problème plus large : la perte de décence dans le marché du logement, où le besoin de se loger prime souvent sur le confort, la sécurité et la dignité.

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