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Vers la fin des dates de péremption sur certains produits : une révolution anti-gaspi ?

Chaque année, des tonnes de nourriture encore consommable finissent à la poubelle. En cause ? Les fameuses dates de péremption, souvent suivies à la lettre sans réelle compréhension de leur signification. Cette situation pourrait bientôt changer, avec une proposition visant à supprimer la Date de Durabilité Minimale (DDM) sur certains produits non périssables. Décryptons ensemble cette initiative qui pourrait bien transformer nos habitudes de consommation.

Comprendre la différence entre DLC et DDM

Avant d’aller plus loin, faisons un rappel important : toutes les dates sur les emballages ne signifient pas la même chose !

  • La DLC (Date Limite de Consommation), indiquée par la mention « à consommer jusqu’au… », concerne les produits frais comme la viande, le poisson ou les yaourts. Une fois dépassée, le risque sanitaire est bien réel : ces aliments peuvent devenir dangereux pour la santé.
  • La DDM (Date de Durabilité Minimale), affichée sous la mention « à consommer de préférence avant… », concerne les produits secs comme les pâtes, le riz, les conserves ou le café. Contrairement à la DLC, la DDM n’est qu’une indication de qualité : après cette date, le produit peut perdre en saveur ou en texture, mais il reste généralement consommable sans danger.

Malheureusement, cette distinction est souvent mal comprise, conduisant à un gaspillage alimentaire massif.

Pourquoi supprimer la DDM sur certains produits ?

Guillaume Garot, député et fervent défenseur de la lutte contre le gaspillage alimentaire, propose de supprimer la DDM sur des produits à longue durée de vie comme le riz, les céréales et les pâtes. Son argument est clair : « Ces dates n’ont aucune utilité sanitaire. Elles ne servent qu’à inquiéter les consommateurs et les poussent à jeter des aliments encore parfaitement comestibles. »

En effet, des produits comme le sucre ou le sel n’ont pas de date de péremption, car bien stockés, ils ne se périment jamais vraiment. Pourtant, d’autres aliments tout aussi durables portent encore une DDM, ce qui incite les consommateurs à les jeter inutilement.

Un enjeu économique et écologique

Derrière chaque paquet de pâtes gaspillé, ce sont des ressources qui partent en fumée : eau, énergie, travail humain… et bien sûr, de l’argent. En moyenne, chaque Français jette pour environ 150 euros de nourriture par an. Dans un contexte d’inflation, cette perte est d’autant plus préoccupante.

De plus, la suppression de la DDM s’inscrit dans une démarche écologique. Réduire le gaspillage alimentaire, c’est aussi limiter l’impact environnemental de la production et du transport des denrées.

Quelles conséquences pour les consommateurs ?

Si cette réforme voit le jour, elle ne concernerait que les produits secs et non périssables. Les dates limites de consommation (DLC) resteraient bien sûr en vigueur pour les aliments frais, afin de garantir la sécurité alimentaire.

Ce changement inviterait surtout les consommateurs à faire davantage appel à leurs sens : observer, sentir, goûter avant de jeter un produit. Une approche plus raisonnée qui permettrait de réduire significativement le gaspillage.

Une évolution à suivre de près

Cette initiative devra toutefois être portée au niveau européen pour être pleinement appliquée. En attendant, rappelons que les produits dont la DDM est dépassée peuvent toujours être vendus, à condition d’en informer le client, souvent dans le cadre d’opérations « anti-gaspi ».

Alors, bientôt la fin des dates sur les paquets de riz et les boîtes de conserve ? Une chose est sûre : apprendre à mieux consommer passe aussi par une prise de conscience collective. En attendant les évolutions législatives, se fier à ses sens reste le meilleur moyen d’éviter le gâchis et de faire des économies !

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