Elle travaille seulement six mois par an et gagne plus de 9 000 euros par mois grâce à un métier que tout le monde sous-estime

Travailler seulement la moitié de l’année tout en touchant un salaire digne des postes les plus qualifiés, c’est le quotidien d’Ashlea, une jeune Australienne de 26 ans devenue virale sur TikTok. Son histoire fascine, car elle bouscule tous les clichés sur le travail, les salaires et l’équilibre de vie. Pendant six mois, elle enchaîne les journées longues et exigeantes. Les six autres, elle les passe à voyager dans des lieux paradisiaques.

Comment est-ce possible et quel est ce métier que personne ne soupçonne d’être aussi lucratif ?

Un métier rude mais très bien payé

Sous ses airs glamour sur les réseaux sociaux, Ashlea exerce une profession souvent perçue comme difficile, répétitive et réservée aux hommes. Elle est conductrice de camion-benne pour une société minière en Australie. Un métier physique, isolé, mais très recherché et particulièrement bien rémunéré.

Elle travaille en mode FIFO, pour fly-in fly-out. Le principe est simple : les travailleurs sont envoyés pendant plusieurs semaines sur un site minier éloigné. Ils vivent sur place, dans des camps spécialement aménagés, où l’employeur prend en charge l’hébergement, les repas et les transports. Après leur rotation, ils rentrent chez eux pour une longue période de repos entièrement payée.

Ce modèle attire de plus en plus de jeunes Australiens, mais aussi beaucoup de femmes comme Ashlea, qui défend l’inclusion dans ce secteur encore très masculin.

Jusqu’à 10 000 euros par mois et un rythme unique

Lorsqu’elle débute, Ashlea gagne environ 31 euros de l’heure. Trois mois plus tard, son taux horaire grimpe déjà. Au fil des contrats, elle atteint plus de 45 euros de l’heure, auxquels s’ajoutent des primes pouvant faire grimper ses revenus annuels au-delà de 100 000 euros.

Son planning de travail est simple : 14 jours sur site, 14 jours de repos. Elle ne travaille donc réellement qu’environ 22 semaines dans l’année, tout en touchant un salaire mensuel situé entre 5 000 et 10 000 euros selon les périodes.

C’est ce rythme surprenant, moitié travail moitié vacances, qui intrigue autant. Et pour Ashlea, ce fonctionnement est aujourd’hui un véritable mode de vie.

Une vie de voyages grâce à un emploi inattendu

Pendant ses périodes de repos, la jeune conductrice parcourt la planète. Bali, Paris, Finlande, Arabie saoudite, Colombie : ses réseaux sociaux ressemblent davantage à ceux d’une influenceuse voyage qu’à ceux d’une employée dans l’industrie minière.

Son choix professionnel n’est pourtant pas un hasard. À 26 ans, elle explique qu’un emploi classique ne lui offrait ni la liberté ni les revenus dont elle rêvait. Le FIFO, au contraire, lui donne tout :
– beaucoup de temps libre
– un revenu élevé
– des frais de vie extrêmement réduits pendant les périodes sur site
– la possibilité de voyager plusieurs mois par an

Elle résume son choix simplement : ce travail lui permet de se préparer financièrement pour l’avenir tout en vivant intensément le présent.

Un métier difficile mais qui change une vie

Derrière les paysages de rêve, le FIFO reste un travail exigeant. L’isolement, les longues journées de douze heures et les machines imposantes demandent une véritable discipline. Mais pour Ashlea, les avantages l’emportent largement sur les contraintes.

Son témoignage met surtout en lumière une réalité méconnue : certains métiers peu valorisés, souvent éloignés des grandes villes, peuvent offrir une rémunération exceptionnelle et une liberté de vie rare.

Pour certains, six mois de travail par an et six mois de voyage semblent impossibles. Pour elle, c’est désormais la norme. Et au vu de son enthousiasme, elle n’est pas près de faire machine arrière.

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