SNCF : attention à cette habitude qui peut vous coûter cher cet été
L’été, les trains se remplissent de vacanciers en quête de détente, mais attention : certains gestes qui paraissent anodins peuvent vous valoir une amende salée. Parmi eux, un comportement très répandu attire particulièrement l’attention des contrôleurs : poser ses pieds sur un siège.
Un geste d’apparence banale… mais sanctionné
Que vous soyez en TGV, en TER, en Intercités ou à bord d’un Ouigo, la règle est la même : poser ses pieds sur un siège est une infraction. Même si le siège est vide. Même si vos chaussures sont propres. Et même si vous n’y voyez aucun mal.
Aux yeux de la SNCF, ce geste constitue un usage inapproprié d’un équipement public, et il est assimilé à un acte d’incivilité ou de dégradation, au même titre qu’un graffiti ou qu’un détritus laissé sur place. Et pour cela, vous pouvez écoper d’une amende de 60 euros, portée à 150 euros en cas de non-paiement immédiat.
Un rappel du Code de procédure pénale
Cette règle est encadrée par l’article 529-4 du Code de procédure pénale, qui prévoit une amende forfaitaire pour toute personne qui, sans justification légitime, salit ou dégrade un bien public. En clair, il n’est pas nécessaire qu’il y ait des traces visibles pour que l’amende soit applicable.
Il suffit que vos pieds soient en contact avec un siège pour que l’infraction soit constatée. Les agents de contrôle sont parfaitement en droit de vous verbaliser, sans avoir à vous avertir au préalable. Le simple fait de détourner l’usage prévu du mobilier suffit.
D’autres comportements également sanctionnés
Ce n’est pas la seule incivilité à bord des trains SNCF qui peut coûter cher. Parmi les infractions les plus fréquemment sanctionnées :
- Fumer dans les toilettes : amende entre 68 et 150 euros.
- Voyager sans billet : amende de 50 à 150 euros selon la situation.
- Forcer une porte ou gêner la fermeture des portes : sanctions lourdes et parfois pénales.
- Laisser un bagage dans un passage ou utiliser abusivement les prises électriques : passible de verbalisation également.
Et si vous donnez une fausse identité ou une adresse mensongère lors d’un contrôle, l’amende peut grimper jusqu’à 3.750 euros.
Pourquoi cette sévérité ?
La SNCF justifie ces mesures par la nécessité de garantir le confort, la propreté et la sécurité de tous les passagers. Les trains sont des espaces partagés, et chacun est responsable de son comportement.
Même si vous pensez que personne ne s’assiéra sur ce siège avant un bon moment, ou que vos pieds ne laissent aucune trace, l’objectif est clair : préserver un environnement respectueux pour tous.
Un simple réflexe qui peut coûter cher
En résumé, avant de poser vos pieds sur le siège d’en face pour vous détendre ou étendre vos jambes, pensez-y à deux fois. Ce petit geste, souvent machinal, peut vous coûter jusqu’à 150 euros.
Dans un espace public comme un train, le respect des règles de savoir-vivre est essentiel. Et cet été, alors que les contrôles se multiplient, mieux vaut garder ses pieds… bien au sol.
