Faut-il laver ses vêtements aussi souvent ? La grande question du « sale »

Le lavage des vêtements est un rituel quotidien pour beaucoup, mais la définition de ce qui est « sale » varie grandement d’une personne à l’autre. La publication récente du guide de l’Ademe incitant à réduire la fréquence des lavages a relancé le débat sur les bonnes pratiques. Alors, faut-il vraiment laver son jean après trois jours ? Son pull après une semaine ? Ou peut-on espacer encore plus ces lavages ?

Des habitudes très personnelles

Si la majorité des gens changent de sous-vêtements chaque jour et adaptent leur fréquence de lavage en été à cause de la transpiration, d’autres vêtements comme les pulls et les jeans suivent des règles beaucoup plus variées. Certains préfèrent aérer leurs pulls plutôt que de les passer en machine, d’autres les lavent tous les deux jours. De même, le jean, souvent perçu comme un tissu robuste, peut être porté quelques jours ou plusieurs semaines sans passer par la machine.

Dominique ne lave ses pulls « qu’une à deux fois par hiver », estimant qu’ils sont protégés par les couches de vêtements en dessous. D’autres, comme Michel, optent pour un lavage beaucoup plus fréquent, tous les deux jours. Sylvia, elle, privilégie l’aération au lavage, suspendant ses vêtements en laine dehors pour les rafraîchir sans les abîmer.

Une organisation spécifique pour les vêtements « entre-deux »

Il existe également une zone grise entre le propre et le sale, où les vêtements ont été portés mais peuvent encore servir. Plutôt que de les ranger directement dans l’armoire ou de les laisser traîner sur une chaise, certains comme Charline ont mis en place une organisation spécifique : chaque membre de la famille dispose d’un cube de rangement dédié aux habits déjà portés mais encore réutilisables.

Le jean : un champion de la longévité ?

Le jean est l’un des vêtements les plus controversés en matière de fréquence de lavage. Dominique le porte « 15 jours (sauf tâche) » tandis que Bertrand estime que trois à quatre jours sont un bon compromis. Mais la palme revient à Chantal, qui pousse jusqu’à un mois et demi, motivée par des considérations écologiques et économiques. « On ne salit pas tant que ça les vêtements si on se lave soi-même tous les jours », justifie-t-elle.

Une lessive plus responsable

Derrière ces différences d’habitudes se cache une réflexion plus large sur notre rapport à la consommation et à l’environnement. Alphonsine adopte une position équilibrée : « On ne regarde pas au nombre de machines, mais on ne les fait pas tourner à vide non plus. » Un bon moyen d’économiser l’eau et l’énergie tout en gardant des vêtements propres.

Et puis, comme le souligne Yuri avec une pointe de provocation, l’impact écologique de nos lessives reste faible en comparaison d’autres pratiques polluantes : « Même si je faisais une machine à laver tous les jours, toute ma vie, je n’arriverais pas, en matière d’équivalent CO2, à un seul voyage en avion. »

Alors, plutôt que de se fier aux habitudes toutes faites, pourquoi ne pas simplement écouter son bon sens ? Entre aération, réutilisation et lavage raisonné, il est possible de trouver un équilibre entre propreté, économie et écologie.

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