« J’ai réduit mes factures à 180 euros par an » : pourquoi ce père de famille a choisi de vivre en tiny house avec ses enfants
Et si le vrai luxe était de vivre avec moins ? C’est le pari audacieux qu’a fait James Campbell, un père de famille britannique récemment divorcé. En quittant sa grande maison familiale pour s’installer dans une tiny house de seulement 17,5 m², il a profondément transformé son quotidien… et allégé drastiquement ses dépenses.
Aujourd’hui, ses factures annuelles d’énergie ne dépassent pas 180 euros. Un chiffre qui intrigue, fascine et pousse à s’interroger sur notre propre rapport à l’habitat et à la consommation.
Un changement de vie radical après un divorce
Après sa séparation, James Campbell, auteur de livres à succès pour enfants, a ressenti le besoin de repartir sur de nouvelles bases. Plutôt que de conserver une maison devenue trop grande et coûteuse, il a choisi une voie plus minimaliste.
Lors de son déménagement, il se sépare volontairement de près de 90 % de ses possessions. « Se débarrasser du superflu a été incroyablement libérateur », confie-t-il. Une démarche assumée, guidée par l’envie de ne conserver que l’essentiel.
Ce virage ne s’est pas arrêté au logement. James adopte également un mode de vie plus respectueux de l’environnement : alimentation végétalienne, limitation des déplacements en avion, voiture électrique et préférence pour les achats de seconde main.
Une tiny house compacte, mais entièrement équipée
Sa tiny house mesure environ 7 mètres de long pour 2,40 mètres de large. Un espace réduit, mais intelligemment pensé. Pour un coût d’un peu plus de 70 000 euros, la petite maison dispose de tout le confort nécessaire :
- deux chambres,
- une cuisine équipée avec cuisinière à gaz, four et réfrigérateur,
- une machine à laver,
- une salle de bain avec douche et toilettes à compost,
- une isolation performante avec fenêtres à triple vitrage.
L’optimisation de chaque mètre carré permet à James et à ses deux enfants, âgés de 18 et 8 ans, d’y vivre sans frustration.
Une autonomie énergétique quasi totale
L’un des points clés de ce mode de vie réside dans l’autonomie énergétique. Grâce à des panneaux solaires, un onduleur et des batteries de stockage, James produit l’essentiel de l’électricité dont sa famille a besoin.
Résultat : une facture énergétique annuelle moyenne de seulement 180 euros. En période hivernale, lorsque l’ensoleillement est insuffisant, le chauffage est assuré par du propane. Une solution d’appoint, utilisée avec parcimonie.
Cette combinaison d’équipements permet de réduire fortement la dépendance aux réseaux traditionnels et de limiter l’impact environnemental.
Une vie simple, bien acceptée par les enfants
Vivre à trois dans un espace aussi restreint pourrait sembler contraignant. Pourtant, James assure que ses enfants s’y sentent bien. « Ils adorent cette vie. Mon fils, qui est autiste, apprécie particulièrement la simplicité et la structure du quotidien », explique-t-il.
La proximité avec la nature et la vie en extérieur compensent largement le manque d’espace intérieur. Loin d’un sentiment d’enfermement, la tiny house devient un point d’ancrage, un refuge fonctionnel et rassurant.
La tiny house, une réponse aux enjeux écologiques et économiques
Face à la hausse du coût de l’énergie, à la crise du logement et à l’urgence climatique, les tiny houses séduisent un public de plus en plus large. Moins chères à construire, plus sobres en énergie et souvent conçues avec des matériaux durables, elles s’inscrivent pleinement dans une démarche écologique.
Toilettes sèches, panneaux solaires, récupération de l’eau de pluie, réduction drastique de la consommation : ce type d’habitat invite à repenser notre façon de vivre, en privilégiant la qualité plutôt que l’accumulation.
Pour James Campbell, le choix est clair : il ne regrette absolument pas ce mode de vie. Reste désormais, plaisante-t-il, à trouver la personne prête à partager cette aventure minimaliste à ses côtés.
